Troubles de l’érection, impuissance, dysfonctionnement érectile sont autant de synonymes pour parler d’un mal qui affecte exclusivement les hommes.
Problèmes qui, dans la majorité des cas, sont mal vécus, car ils touchent en profondeur ce qui symboliquement représente la virilité, la puissance chez l’homme.
Nous verrons dans cet article quelles solutions peuvent aider à lutter contre ce mal, lorsque le problème est d’autres psychologiques.
A quel moment parle-t-on de trouble de l'érection ?
Dans la vie d’un homme, il peut arriver parfois des » pannes », liées à la fatigue, au stress, aux préoccupations diverses de la vie ou à des problèmes avec sa partenaire.
Ces petites baisses de forme ponctuelles ne sont pas en soi suffisantes pour être qualifiées de troubles de l’érection.
Pour que les troubles érectiles soient avérés, il est nécessaire que les érections soient systématiquement instables (ou absentes) pendant les rapports sexuels et que les troubles durent plus de 3 mois.
Quels sont les causes des troubles de l'érection ?
Elles sont multifactorielles, elles peuvent par exemple être issus de causes psychologiques.
Par exemple : elles englobent plusieurs possibilités, notamment :
- Le stress
- L’anxiété
- La dépression
- La colère
- L’anxiété de performance (la peur de ne pas être à la hauteur avec sa partenaire)
- La fatigue
- La contrariété
- Les soucis du quotidien
- Les grands changements de vie
- Les difficultés professionnelles
- Les difficultés de communication dans son couple
- Aucun espace de parole pour échanger
- Le manque de confiance en soi
Il est à relever que toutes ces causes citées ci-dessus, peuvent être traitées par la sophrologie, mais également avec, si possible, l’apport bénéfique d’une activité physique avec l’aide d’un coach sportif par exemple.
La prise de médicaments peut également causer des troubles de l’érection.
Parmi eux le plus souvent, on trouve ceux prescrits contre l’hypertension, le cholestérol ou les problèmes cardiaques, contre la dépression, l’anxiété ou la maladie de Parkinson, contre les troubles de la prostate, mais aussi certains diurétiques.
Sur un plan organique les érections sont assurées grâce à l’équilibre du flux sanguin entre l’intérieur et l’extérieur du pénis.
Ainsi, l’érection du pénis est un phénomène neuro-vasculaire : elle requiert la dilatation des vaisseaux du pénis, la relaxation des muscles lisses, l’augmentation du flux sanguin dans les corps caverneux, et l’occlusion des veines.
Les deux corps caverneux situés au niveau du pénis constituent en effet un tissu spongieux et extensible. Composés d’espaces lacunes, ces corps caverneux se gorgent de sang durant l’érection. Raison pour laquelle, les maladies vasculaires du pénis sont les causes les plus fréquentes, et expliquent environ 80 % des cas de dysfonction érectile organique.
Mais également...
D’autres raisons peuvent en être la cause, tel que :
- La chirurgie de la prostate.
- L’hypertension artérielle, le diabète ou l’athérosclérose s’accompagnent parfois d’un problème d’érection.
- Le diabète est la première cause d’impuissance chez l’homme de plus de 50 ans.
- Des troubles hormonaux (comme une baisse des taux de testostérone, par exemple) sont parfois en cause, ainsi que des problèmes de vaisseaux sanguins.
- Le tabac et l’alcool. Fumer diminue les capacités sexuelles et peut devenir un facteur aggravant des troubles de l’érection, tout comme l’abus d’alcool.
Troubles de l'érection, une solution par le biais de la sophrologie.
Recommandée aujourd’hui par les médecins et les psychologues, la sophrologie est une méthode psychocorporelle courte, généralement 6 à 8 séances suffisent.
Elle utilise des méthodes et techniques qui ont pour source des méthodes telles que : La psychologie, la méditation, la relaxation, l’hypnose, le yoga.
Elle se révèle adaptée aux différents besoins des personnes présentant des dysfonctionnements sexuels.
L’approche en sophrologie ne cherche pas à comprendre ou analyser les blocages sexuels de la personne.
La personne est guidée avec bienveillance dans sa propre découverte physique et psychique à travers des techniques psycho-corporelles qui vous l’amèneront vers un mieux-être et donc une sexualité épanouie.
Exemple de piste de travail.
Le stress est bien souvent pensé comme étant le seul terrain de prédilection de la sophrologie.
La réalité et tout autre, cette méthode agit également sur les émotions négatives, le manque d’estime de soi et la douleur, des facteurs aggravants souvent en cause dans les troubles de la sexualité.
De fait, en sophrologie, s’ouvrent des pistes de travail pour aider la personne à reconquérir, sa confiance en lui, son équilibre émotionnel, l’image qu’il a de lui.
Un axe de travail sera mené, proposé pour aider la personne à mieux gérer son stress. Exemple de séance :SBV5S
Dans ce type de séance, la personne active et apprend à avoir une meilleure conscience de ses zones de tensions, afin qu’il puisse pendant le temps voulu les relâcher.
Généralement, une augmentation des situations de stress, due à des pressions professionnelles, financières ou encore à des problèmes de couple. Son autant de facteurs qui peuvent paraître éloignés de la sexualité…Et pourtant tapis dans l’ombre ces facteurs vont agir à l’encontre de notre équilbre.
Le manque de désir peut aussi être un axe de travail. Il s’agit de développer celui-ci autour de la sensorialité et du plaisir par la visualisation positive, pour réactiver le désir sexuel.
Des techniques tel que la sophro présence immédiate pour insuffler du positive, ou la sophro programmation futur pour programmer une « réussite » future imaginée comme déjà acquise et remémorée dans les détails les difficultés et obstacles surmontés.
Également, Lorsque l’on travaille avec des exercices de visualisations positives, on peut axer la séance sur des images accessibles et quotidienne de ressentis agréables, comme se visualiser sous la douche, en posant son attention sur la sensation de chaleur sur la peau, les odeurs du gel douche, les sons, la vue de l’eau qui perle sur la peau » L’intention est d’aiguiser les sens, sans forcément faire référence à l’acte sexuel.
Puis par la suite, il est possible de proposer des séances autour du partenaire, de son odeur, de la texture de sa peau, de sa voix…
Un exemple de protocole.
Pour lutter contre la dysfonction érectile par la Sophrologie, on peut mettre en place un protocole « d’Amélioration du quotidien », car l’anxiété, le stress générés par les troubles de l’érection impacte l’état de bien-être de l’homme dans sa vie de tous les jours.
Ce protocole pourra lui permettre d’entrevoir la possibilité d’avoir de nouveau une érection durable, pour cela, il devra apprendre, à évacuer son anxiété, à améliorer sa confiance en soi.
Après avoir évacué tout le négatif (stress, angoisse, culpabilité, honte, croyances négatives), le travail se portera sur la représentation de soi-même.
Lors du premier entretien où la problématique est exposée, nous travaillons sur le centrage de ses besoins et priorités, en évitant les objectifs à tiroir qui ne sont pas réalistes à obtenir.
L'activité physique VS troubles de l'érection
Renforcez votre plancher pelvien.
Le plancher pelvien (périnée) est un ensemble de muscles situé en bas de l’abdomen. Chez l’homme, ils contribuent à l’afflux de sang vers le pénis pour provoquer une érection, aident à la miction et à l’éjaculation.
L’un des exercices les plus connu pour exercer cette région est le » Stop pipi » en alternant des séquences de contraction (pour stopper le pipi) et des séquence de relâchement (pour récupérer).
Il faut préciser que cet exercice n’est pas à faire pendant que vous urinez. Mais c’est juste d’imaginer que vous stoppez le pipi ce qui va induire la contraction de cette région.
Cependant, la prévention reste le meilleur allié du périnée. Évitiez les traumatismes potentiels, la sédentarité et une prise de poids important.
Des muscles pelviens fermes augmentent vos performances et votre plaisir !
Un périnée musclé garantit des relations sexuelles plus épanouies. Plus toniques, ces muscles permettent de maintenir plus longtemps une érection satisfaisante et de maîtriser l’éjaculation.
D’autre part, ils assurent une meilleure irrigation des vaisseaux sanguins et une meilleure sensibilisation des terminaisons nerveuses.
Faites du sport.
La dysfonction érectile implique, chez l’homme, plusieurs mécanismes :
- Psychologiques ;
- Hormonaux ;
- Vasculaires (phénomènes de débit artériel et de vasodilatation) ;
- Chimiques (rôle important d’un médiateur central, le monoxyde d’azote).
En pratiquant une activité physique, l’organisme :
- Accroît le débit sanguin et la vasodilatation ;
- Provoque une augmentation temporaire des taux de testostérone ;
- Réduit les troubles psychologiques, comme le stress ou l’anxiété.
L’activité physique agit ainsi positivement et simultanément sur plusieurs mécanismes en cause dans les troubles de l’érection.